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Les 4 leçons de ma 1ère année d’entrepreneuriat

J’ai du mal à réaliser que cela fait déjà un an que le studio a vu le jour. Cette année a filé à une vitesse incroyable et je suis ultra reconnaissante de vivre cette merveilleuse aventure entrepreneuriale que m'offre ma petite agence web angevine.


Il y a encore un an, travailler de chez moi en direct avec des clients qui me choisissent et que je choisis, être ma propre "patronne", organiser mon temps de travail et mes déplacements comme je le voulais, relevait complètement de l’utopie. Maintenant que j’y ai goûté, je savoure chaque instant de cette nouvelle vie professionnelle si enrichissante.



Si à 95 % du temps, j’ai exalté, tout n’a pas toujours été parfait et il y a eu quelques moments de stress, de doute, de fatigue, et même d’agacement. J’essaye de tirer des enseignements de chacun de ces petits couacs parce que c’est à mon sens à ça qu’ils servent. Je partage donc avec vous les 4 plus grosses leçons que j’ai tirées de ma première année d’entrepreneuriat.


 

L’entrepreneuriat est un marathon, pas un sprint.


Travailler comme une acharnée sans prendre le temps de souffler ne fonctionne qu’un temps. Mon énergie et ma créativité sont au centre de mon entreprise : si je ne suis pas bien plus rien ne fonctionne. Alors qui va piano va sato ! J’apprends petit à petit que ça ne sert à rien de tout vouloir tout de suite et que les bonnes choses prennent du temps.



Dire non aux autres, c’est parfois se dire oui à soi-même


Si je ne prends pas soin de moi, personne ne le fera à ma place. Il est primordial de savoir se prioriser parfois : s’accorder du temps pour travailler sur ses propres projets, prendre des vrais week-ends off, ne pas ouvrir ses mails, couper sa ligne pro…


Il est important de respecter sa propre temporalité : j’ai eu du mal à dire non à certains projets alors que mon agenda était déjà complet et j’ai donc empiété sur mon temps perso pour travailler sur des projets pro. C’est une erreur que je ne referais plus et si mes prospects veulent vraiment travailler avec moi, alors ils pourront patienter un petit peu pour que je sois entièrement disponible pour leurs projets. La bienveillance est un point d’honneur chez Eguzki Studio et je travaille fort sur moi pour l’appliquer envers moi-même.




Toujours privilégier la qualité à la quantité


Je le répète souvent à mes clients quand ils s’emballent un peu trop : "less is more". Et bien pour moi, c’est la même chose et cela s’applique à tout :


  • au nombre d’heures travaillées : il vaut mieux travailler 5 h par jour en étant entièrement focus, que de faire des journées de 10 h à papillonner à droite et à gauche.

  • au nombre de clients : il vaut mieux peu de clients qui me confient de supers projets plutôt que des tonnes de clients qui me confient des petites tâches chronophages et sans intérêt.

  • au nombre de contenus que je crée pour le studio : 2 posts par semaine sur les réseaux sociaux, 2 articles de blog par mois et une newsletter quand j’en ai le temps. Pour certains, ce n’est clairement pas assez, pour d’autres, c’est déjà énorme et pour moi, c’est le juste-milieu qui me permet de créer du contenu de qualité avec plaisir. Je pourrais en faire plus, mais ce serait moins agréable pour moi et je pense que la pertinence en prendrait un coup.


Je pourrais continuer cette énumération, mais je pense que vous avez cerné l’idée. À chacun de trouver son juste équilibre, mais je sais que le mien penchera toujours vers la qualité plutôt que vers la quantité.


Écouter sa voix intérieure et suivre son instinct


Notre instinct ne se trompe que très rarement ! Travailler avec un client alors qu’on ne le sent pas est une très mauvaise idée. J’ai fait l’erreur une seule fois et je ne la referais pas. Devoir travailler dans de mauvaises conditions et mettre fin à un contrat précipitamment sont des choses que j’aurais aimé éviter. Certains projets peuvent être alléchants, mais cette mauvaise expérience m’a appris à dire non et/ou stop aux clients que je sens trop débordants ou pas encore prêts à déléguer par exemple.



Un quotidien challengeant


Nous avons tous une ou plusieurs bonnes raisons qui nous ont poussées à entreprendre : la volonté de pouvoir travailler d’un peu partout dans le monde, des mauvaises expériences en tant que salarié, la liberté d’aménagement des horaires, la quête de sens, le choix des missions…


Bien que le quotidien des entrepreneurs semble alléchant, il est aussi très challengeant : c’est une perpétuelle remise en question et j'ai hâte de découvrir quelles leçons m’apprendra cette deuxième année d’entrepreneuriat que j’entame avec joie !

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